«C'est une grande fierté pour moi» -Annie Pelletier

Ainsi, les ex-athlètes Lucille Lemay-Goyette (tir à l'arc), Otis Grant (boxe), Guy Lapointe (hockey), Graham Cooke (golf) et Annie Pelletier (plongeon) et l'ancien président des Nordiques de Québec, Marcel Aubut, ont été admis au Panthéon devant une salle comble de personnalités du monde sportif.Appelés à parler de leur carrière, ils se sont dits honorés de voir leur nom entrer dans la légende du sport du Québec aux côtés de grandes vedettes telles que Jean Béliveau, Henri Richard, Bernard Geoffrion, Benoît Côté, Rolland Godin, Marc Gagnon, Pierre Plouffe, Lucie Guay, France Saint-Louis et plusieurs autres. Le Casino de Montréal a été le théâtre hier soir de l'intronisation de cinq athlètes et d'un bâtisseur au Panthéon des sports du Québec.

«C'est avec une grande fierté que je me retrouve ici au Casino de Montréal, a déclaré Annie Pelletier. À vrai dire, je n'aurais jamais pensé qu'un jour je recevrais un tel honneur. Je tiens sincèrement à remercier le Panthéon des sports du Québec d'avoir pensé à moi.»Médaillée de bronze sur le tremplin de trois mètres aux Jeux olympiques d'Atlanta en 1996, Pelletier a connu une très belle carrière en plongeon qui a duré neuf ans.«Je dois beaucoup à mon entraîneur Donald Dion, a-t-elle dit. Il a compté énormément dans mes succès. Je remercie aussi mes parents (Louise et Guy) qui m'ont toujours appuyée. Jamais je n'oublierai les sacrifices qu'ils se sont imposés pour que je devienne ce que je suis aujourd'hui.»En plus de sa médaille de bronze à Atlanta, Pelletier a été la première médaillée canadienne de l'histoire (bronze) aux Championnats aquatiques de Rome en 1994.Elle a aussi décroché des médailles d'or (trois mètres) et d'argent (1 mètre) aux Jeux panaméricains en 1995.

Fascinée par Nadia Comaneci : Dès son jeune âge, Annie Pelletier savait qu'un jour elle deviendrait une athlète olympique.«En 1976, aux Jeux olympiques de Montréal, j'ai été fascinée par Nadia Comaneci en gymnastique, a-t-elle avoué. J'ai même dit à mes parents que je ferais la même chose un jour.«J'ai d'ailleurs commencé ma carrière en gymnastique, mais, après cinq ans, j'ai décidé de me lancer dans le plongeon. Je n'ai jamais regretté ma décision.»Une grande admiratrice de Céline Dion, Pelletier peut se vanter d'avoir créé l'un des plus beaux revirements de l'histoire olympique à Atlanta en 1996.Ainsi, de la 17e place lors des préliminaires, elle a réussi à se classer 12e dans les demi-finales avant de décrocher le troisième rang en finale à deux points seulement de la médaille d'argent.Aujourd'hui, à 35 ans, Annie Pelletier continue de s'entraîner en plus de travailler à la Fondation de l'athlète d'excellence du Québec où elle est aussi porte-parole.«Je suis contente de ce que je fais et je tiens à remercier mon patron, Pierre Dubé, à la Fondation, qui m'encourage en plus de donner aux athlètes ce qui leur manque le plus, soit de l'argent. Cette année, seulement, je suis contente de dire que nous avons remis 625000 $ aux athlètes identifiés (relève, élite et excellence)», a-t-elle conclu.